Renonçant à suivre "les écrevisses" d'Apollinaire, nous nous avançons vers les bois disponibles : tel se présente le travail, les beaux jours de 2016.
Le désir de pratiquer et l'opportunité offerte par le support, voilà ce qui peut passer pour de... "l'Inspiration", comme on dit.
Or donc, cheminons avec une ...
... vers un" lieu de rencontre"...
Tentons d'entendre Cassandre* (voir commentaire en fin de message)...
... et d'être épargnés par cette....
Petite énigme : une pièce sans nom, entre minéral et végétal ?
Pour rester dans les archétypes identifiables, tels - précédemment - le Kouros et la Korê, nous découvrons (lors d'une installation fortuite) une connivence avec....
Grosse chaleur, lumière d'août. Une pause.
Et revoilà ma troisième et dernière douve de foudre, en chêne précieux (très vieux et bien préparé par son ancienne fonction).
La première douve était traitée en triptyque, la seconde en trépied et... adieu le trois, tirons le cinq ! Ces cinq morceaux seront dressés en cercle.
Le support tabouret n'était, à l'origine, qu’un instrument provisoire : il s'est imposé, serviteur loyal et définitif.
Quant au germe rouge, c'est lui qui évoque le spleen. Au XVIIIe siècle Diderot expliquait, dans une lettre à Sophie Volland, que le mot "spline" (sic) désignait "les vapeurs anglaises". On peut aussi penser (puisque la proposition visuelle suggère le retour au foudre originel) à "la part des Anges", célèbre formule d'origine alchimique, qui promet toute sorte de divagations...
Promenons-nous dans LE bois... Le Loup n'y est pas... C'est un...
Pause.
Et reprise d'une ancienne torsade de 2007, pour "pousser l'outil" sur...
Et reprise d'une ancienne torsade de 2007, pour "pousser l'outil" sur...
Autre tâche :
rejoindre une mal aimée, donc abandonnée et lui adjoindre un socle d'ormeau galeux. Ce sera...
rejoindre une mal aimée, donc abandonnée et lui adjoindre un socle d'ormeau galeux. Ce sera...
Début novembre, les feuilles chutent... Chut !
Francis Piquot
277 rue de Cormery
37550 Saint-Avertin
Tél. 02 47 80 00 81
*******************************
Commentaire
Commentaire
“ Hommage à Cassandre”
Un bois pâle, presque minéral. Un visage mutique,
où il faut lire à livre fermé.
C’est Cassandre qui s’est murée là...
L’épaisse tresse de ses cheveux noués serait le souvenir de la beauté qui séduisit Apollon ?
Mais le dieu auquel elle avait extorqué le don de prophétie, - sans se donner à lui -, s’est vengé cruellement : Cassandre était moquée, on ne la croyait pas.
Désormais, Cassandre ne parle plus. Protégée par le poli du bois, elle ne voit plus le monde ingrat.
Un air dégagé, gracieux, nous dit qu’elle est heureuse.
Ludovic le Soutier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire