jeudi 2 juillet 2020

Renaissance en juillet 2020

Ce blog devient donc un journal de bord, une mémoire de rangement, un historique, quoi !
J'en ai l'âge...
A présent, je suis plus "dillettante" que "diligent", oh que oui !
Le plaisir et la confiance de la "gestuelle" me simplifient l'accès aux étapes techniques, celles-là mêmes qui m'apporteront l'Aventure. Pourtant je retripote les procédés qui m'ont séduit.
Bref, un bateau ivre... dans la mare aux canards.
Voilà donc "et les ressacs, et les  courants"... depuis le Fanal figé (cf. message précédent du blog).

Glandes avariées 
aulne, 77 x 49 cm.
Le fût initial de 1989 a été brisé, et l'attaque de la lumière en est modifiée.

Aléas d'entailles 
houx, 52 x 25 cm























Décidé à entrer dans le coeur du petit fût...



Figure 
orme polychrome, 137 cm.


Figure rhabillée, pour ceux qui se rappelleraient l'original, dans un message antérieur...

Croissant manufacturé
cerisier, 42 x 25 x 15 cm.


Fixer la pièce sur l'établi fut un vrai souci !

Présentoir mythique 
chêne, 56 x 33 x 18 cm.























Ce magma blanc,
Cette pâte onctueuse,
C'est le coeur faible du bois :
Une faiblesse ostensiblement exposée,
Mais aussi dissimulée par un habillage sophistiqué.
Les autres faces  ont reçu des cannelures,
Des ébauches d'architectures
Soulignées de polychromie.
Et pourquoi pas une reliure de livre rose ?

"Présentoir mythique" ?
Le spectateur peut donc lui confier le mythe qui lui convient,
Et même le remplacer à l'occasion...
Pour moi, en ce jour, c'est celui de la Genèse,
Une petite histoire... de l'art.
Rien que ça !

L. J.


Espagnolade
 houx, 44 x 18 cm.
























Etreinte
houx, 50 x 22 x 15 cm.






















Relâchement 
houx, 49 x 36 cm.




Deux Islandaises
 chêne, 64 x 37 x 20 cm.


Trois bois en comparution 
houx, chêne, peuplier,
44 x 18 x 13 cm.
























Errance
 houx, 55 x 46 x 39 cm.

Errance...


Retour de guerre intestine 
houx, 55 x 19 cm.



 

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"Barbare"

"Bien après les jours et les saisons, et les êtres et les pays,
Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas.)
Remis des vieilles fanfares d'héroïsme - qui nous attaquent encore le coeur et la tête - loin des anciens assassins -
Oh ! Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques; (elles n'existent pas)
Douceurs !
[...]"

Rimbaud, Illuminations


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Francis Piquot
277 rue de Cormery
37550 Saint-Avertin
Tél. 02 47 80 00 81





2 commentaires:

  1. Pour faire l’intéressante (?), le propose la fin du poème de Rimbaud :
    "Les brasiers, pleuvant aux rafales de givre, - Douceurs ! ‒ les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous. ‒ Ô monde ! ‒
    (Loin des vieilles retraites et des vieilles flammes, qu'on entend, qu'on sent,)
    Les brasiers et les écumes. La musique, virement des gouffres et choc des glaçons aux astres.
    Ô Douceurs, ô monde, ô musique ! Et là, les formes, les sueurs, les chevelures et les yeux, flottant. Et les larmes blanches, bouillantes, ‒ ô douceurs ! ‒ et la voix féminine arrivée au fond des volcans et des grottes arctiques.
    Le pavillon..."

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